Quand Philip Daems a commencé à travailler comme représentant commercial chez Ceres, il n’était encore qu’un ‘jeunot impressionnable’, d’après ses propres dires. Aujourd’hui, ‘Monsieur Philip’, comme beaucoup de clients l’appellent, est devenu une référence dans le monde de la boulangerie bruxelloise.
Je suis représentant de Ceres pour la Région bruxelloise.
Cela fera bientôt 30 ans que je fais ce métier. Depuis tout ce temps, je pense qu’il n’y a plus un seul boulanger bruxellois qui ne me connaisse pas !
Le matin, je commence par préparer et planifier ma journée. Je passe notamment beaucoup de coups de fil pour fixer des rendez-vous. Ensuite, je suis sur la route, de client en client. J’adore ça, et j’essaie toujours d’être leur petit rayon de soleil de la journée !
À côté de cela, il y a des visites de prospection quotidiennes. Cet aspect est indispensable et d’ailleurs, la ténacité paie. Je me rappelle d’un boulanger à qui je faisais des visites de prospection tous les 15 jours depuis 10 ans. Un jour, pour me faire plaisir, il a profité d’une action spéciale pour me passer une petite commande.
Un peu plus tard, il me téléphonait en catastrophe pour me commander 5 tonnes de farine. Une quantité énorme, quand on sait qu’une boulangerie en utilise en moyenne 2 à 3 par mois. Je me suis débrouillé pour l’aider en urgence, et c’est finalement devenu mon meilleur client.
Le lien de confiance que j’ai construit au fil des années avec mes clients, et la véritable reconnaissance pour mon travail.
Notre métier, c’est bien plus que leur livrer de la bonne farine. Car si beaucoup de boulangers sont doués pour faire du bon pain, ils ne sont pas toujours forts en marketing ou en gestion financière. Nous les soutenons beaucoup à ces niveaux-là.
À Bruxelles, il y a aussi le contexte multiculturel. À peu près 80 % de nos clients y sont d’origine turque ou marocaine. Bien entendu, cela implique certaines différences culturelles et dans la gestion. J’ai appris à en tenir compte, et aujourd’hui cela fait partie du plaisir que j’éprouve dans mon métier.
C’est sans doute ma plus grande fierté : d’avoir réussi à me faire accepter dans ce milieu particulier de la boulangerie à Bruxelles. Pour moi, ce ne sont plus des clients mais des amis.
La farine Cereform. Lancée il y a 25 ans, c’est une grosse locomotive de nos ventes. À Bruxelles, 80 à 90 % des boulangers l’utilisent. Elle donne un pain multicéréales qui fait honneur à son slogan de lancement : du punch sous la confiture !